lundi 25 mai 2020
samedi 4 avril 2020
Coronavirus et pyramide des richesses, ou à quoi bon amasser des richesses au-delà d'une vie...?
Tout en saluant l'effort de la nation, du gouvernement, des banques et des grandes entreprises nationales, du secteur de la santé publique et privée et du corps de la santé qui se trouve sur le terrain en première ligne, ainsi que les forces de l'ordre et notre armée nationale qui prouvent, une fois de plus, leurs engagements en vrais gardiens de la paix... Nos moyens sont faibles comme l'a précisé le courageux CDG Elyes Fakhfakh, mais notre volonté est à la mesure de la catastrophe !!
Ceci dit, aujourd'hui après 15 jours de confinement, Il y a presque 1,5 million de Tunisiens qui dépendent d'une aide au quotidien pour "survivre" ... Il y a ceux, autre fois peu chanceux, employés du public, avec des salaires deux ou trois fois moins que ce qu'ils pouvaient valoir sur le marché, et ceux du secteur privé, certes dont une moindre mesure (lorsqu'il s'agit d'employés d'entreprises socialement responsable ou lorsqu’il s'agit du vrai capital national), cette catégorie d'employés a une chance inouïe aujourd'hui, car leurs employeurs garantissent encore leurs revenus totalement ou partiellement, en gardant un traitement de salaires pour les mois à venir. Ils ne sont inquiets par conséquent que si cette crise va au-delà de 3 à 6 mois !
Il y a aussi ceux qui ont une activité commerciale d'entrepreneurs individuels, de commerces non alimentaires et pas dans les secteurs prioritaires (car ces derniers continuent leurs activités), il y'a aussi ceux qui avaient une activité d'intermédiaire de tous genres, une activité de service, une profession libérale outre les officines pharmaceutiques... Parmi ceux-là, autre fois les plus chanceux, pouvant vite devenir riches, des "nouveaux riches" et accéder rapidement à une vie facile, des voyages, plusieurs propriétés, payer au comptant ou avec des crédits à court et moyen termes, avant même la fin de leurs vie active, avec mois de sacrifices, de privatisation et d'épargne forcée, comme c'est le cas de la majorité de la classe moyenne et moyenne supérieure. En parlant de cette catégorie hétéroclite, certains ont pu mettre de côté, un peu d'argent, une épargne financière et/ou foncière, un petit pactole qui peut les aider à résister 3, 6 ou peut être beaucoup plus qu'un an. Toutefois, une majorité de cette frange de la population, n'a rien mis de côté, sauf peut être le stock de leur commerce qui ne peut être écoulé dans ces conditions... et voir !!!
En effet, pour certains, ils font partie du même lot des demandeurs d'aide quotidienne de survie, et ils rejoignent ainsi leurs 2 ou 3 employés, d'ailleurs... Mais il restent tout de même au sein de cette catégorie ceux que la vie a gâtés, et qui ont de quoi survivre au-delà de quelques années... Ce là dépendra certainement de l'hypothèse que le monde reste tel qu'il est.. Identiquement à ce qu'il est aujourd'hui !!! bien que ce là ne soit pas une hypothèse probable à mon avis, notamment si la crise se poursuit...
Enfin il y a ceux qui ont pu mettre de côté un pactole très bien diversifié en matière de forme mais aussi en terme géographique... des comptes partout, des investissements en capital et en bien mobilier et immobilier, qui suffiraient au-delà d'une vie voire pour deux ou trois générations... Là on est au sommet de la hiérarchie... La question est à quoi bon va servir tout ça aujourd'hui. si tout s'effondre .
À méditer...
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