dimanche 11 janvier 2015

Des caricaturistes froidement abattus pour leurs dessins !!! Je suis Charlie mais je suis aussi Naji Ali !

Aujourd’hui mes pensées étaient pour les journalistes de Charlie Hebdo et tous ceux qui ont été assassinés par des extrémismes terroristes de tous bords ...  et là je ne fais pas de distinction entre les islamistes et les sionistes. Ce ne sont que les deux faces d'une même monnaie ! Tous des adeptes de l’intolérance, de l’extrémisme religieux et du racisme, atteignant des fois, le rang du terrorisme assassin aveugle et obscurantiste qui nie et anéanti l'Autre !!!

Toujours fidèle à la dimension civilisationnelle humaniste de ma Tunisie moderne et de son action volontariste pour la diffusion des valeurs de dialogue et de compréhension entre les peuples et les civilisations, dans un monde sans haine, fondé sur les valeurs de liberté, de démocratie, des droits de l'homme UNIVERSELLES !  Ces valeurs de la tolérance, dans le sens d'une reconnaissance bijective et mutuelle, d'une acceptation de l'autre dans son unité et avec ses spécificités et sa complexité !!! Une tolérance mesurée par rapport à un socle commun, celui de l’idéal universel des droits humains et des libertés fondamentales, de la diversité des cultures, des sociétés, des croyances et des religions et ce, dans un esprit de laïcité égalitaire respectueuse des consciences et des convictions de chacun !


Aujourd'hui mes pensées comme,  je les ai réservé aux journalistes de Charlie Hebdo, ces pauvres caricaturistes assassinés par les extrémisme terroriste religieux pour de simples caricatures nonobstant les sujets qu'ils traitaient, mais aussi, mes pensées vont  aujourd'hui, plus qu'hier, à un caricaturiste Palestinien qui m'a marqué ! 



Quand j'étais jeune, j'aimais les caricatures de ce journaliste qui exprimaient la lutte et la résistance d'un peuple face à l’oppression d'un Etat ! un peuple palestinien face à un Etat Israélien. Ces caricatures qui critiquaient aussi les régimes arabes !!! L'enfant Hanthala de Neji Al Ali était le témoin de la tragédie de tout un peuple et tournait son dos au public car il se sentait trahi !!! 


J'ai même souvent imité ses caricatures en se servant moi aussi de son Hanthala !!! comme Neji Al Ali, je le situant dans l'espace sans terrain d'appui !!! comme lui aussi mon Hanthala était sans patrie sauf que celà était pour d'autres raisons !!! 

Enfin, c'était une petite pensée à celui qui fut le premier caricaturiste à être assassiné pour ses dessins, le titulaire du prix Golden Pen of Freedom, sauf que je doute fort qu'il y'a encore parmi mes amis ceux qui se rappellent de ce crime, un certain mercredi 22 juillet 1987 vers 17h13 à Londres... et surtout s'il y'a encore parmi eux ceux qui se rappellent de qui en était l'auteur ?

jeudi 8 janvier 2015

faut-il tolérer l’intolérable ?

Karl Popper, un spécialiste de la logique remarquait que la question, « faut-il tolérer l’intolérable ? », a toutes les allures d’un paradoxe. En effet, deux cas de figure :
  1. Je suis tolérant, et décide de ne pas tolérer les intolérants. Dans ce cas-là, manifestement, je suis intolérant, ce qui détruit directement le concept de tolérance.
  2. Je suis tolérant, et décide de tolérer les intolérants. Dans ce cas-là, manifestement, je laisse faire les intolérants, ce qui détruit indirectement le concept de tolérance.


Quoi que l’on fasse, la présence d’intolérants dans une maison de tolérance semble donc la faire s’écrouler. 

Popper en déduit alors que, à choisir, plutôt qu’une tolérance illimitée impraticable puisque causant la fin de la société tolérante, il vaut mieux une tolérance limitée viable, quitte à "botter les fesses" aux ennemis de celle-ci. En somme, il découle du concept de tolérance lui-même que celui-ci a besoin de limites pour pouvoir fonctionner.

Il faut être strictement intolérant avec l’intolérance, nous finirions tous exclus !!! Les tolérants ont en effet tout à fait le droit et le devoir d’exclure l’intolérant lorsque, son existence devient une menace pour la tolérance, les tolérants eux même et les institutions qui protège la tolérance. 


Les tolérants ayant ce droit, ils doivent en faire bonne usage. Tant que la démocratie, la justice, la liberté, dont la liberté de conscience et d'expression ne sont pas en danger, c’est un devoir de préserver une tolérance intacte, sans limites, et de laisser de la place même aux intolérants. Mais quand ceux qui sont tolérants croient sincèrement et avec de bonnes raisons que leur propre sécurité et celle des institutions de la liberté sont en danger .... no pasarán, et écrasons l’infâme.


La balle est donc dans notre camps celui des tolérants... Agissons !!!

samedi 3 janvier 2015

La mosquée Zitouna ...marque la fin de l’influence romaine et byzantine en Afrique du Nord, et le début de la montée de l’islam au Maghreb !

La mosquée Zitouna (de l'olivier) a la typologie des mosquées du Maghreb (l'occident arabe) ! on rencontre cette même typologie au niveau des mosquée de Cordoue et de Kairouan.


C'est le général ghassanide Hassan Ibn Nooman qui réaffecte, en 698, un lieu de prière chrétien antique en mosquée, puis édifia le monument dès 704. 

La mosquée a été construite donc sur les vestiges d'un lieu de prière antique, transformé en basilique chrétienne et où se trouvait aussi le tombeau de sainte Olive (martyrisée sous Hadrien en 138), juste à l'emplacement actuelle de la mosquée ! La sainte Olive chrétienne a donc donné son nom à la mosquée ( traduction arabe de Olive).

En effet, le commandant des Croyants, le calife de la dynastie des Omeyyades, Abdelmelik Ibn Marwan avait déjà donné ordre à un général ghassanide Hassan Ibn-Nooman de rester en Egypte avec une armée de quarante mille hommes, afin d’être prêt à tout événement, Puis, il lui écrivit de se mettre en marche pour la province d’Afrique,

Dans sa lettre au Général Ibn-Nooman, le calife Abdelmelik disait : "Je te laisse les mains libres, Prends, des trésors de l’Égypte, ce que tu voudras, et donnes-en à tes compagnons et à ceux qui se joindront à toi. Ensuite pars faire la guerre "sacrée" dans la province d’Afrique, et que la bénédiction de Dieu soit sur toi !"

Ibn el-Athir dit, dans son ouvrage historique intitulé  "Al Kamel", qu’Abdelmelik nomma le général Hassan Gouverneur de l'Africa (Ifrikiya en arabe), en l’an 71 (693-4  J. C.) et ce, quelque temps après la mort d’Ibn ez-Zobeir. Mais selon Ibn Er-Rakik, le calife envoya Hassan avec ses troupes en Africa vers l’an 69.
L'histoire garda la date de 698 comme l'année où à la tête d'une armée de 140 000 hommes, le général Hassan Ibn-Nooman conquiert l’exarchat de Carthage et finit par conquérir Carthage et Tunis. Il réaffecte à la même année le lieu de prière antique et la Basilique chrétienne qu'est la Zitouna.

Mais c'est Kairouan qui prennent dès lors la place de Carthage en tant que centre régional et chef lieu de l'Ifrikiya où résida le Nouveau Gouverneur Hassen Ibn Nooman.

La conquête de l’exarchat de Carthage marque le début de la montée de l’islam au Maghreb, la fin de l’influence romaine et byzantine en Afrique du Nord, mais pas encore la fin de la chrétienté en Afrique du nord ... qui nécessitera encore trois autres siècles.

vendredi 2 janvier 2015

Joyeux Mouled -2-

Le mouled - naissance du prophète !!

La naissance du prophète Mohamed (570 Ap JC) est fêtée chaque année de l'hejir par les musulmans dans le monde.

Au cœur de la Tunisie, cette célébration religieuse jouit d'une ambiance spirituelle sans égal.

A l'occasion de cette célébration majestueuse, les ruelles de la médina, les mausolées, les mosquées et les marabouts sont soigneusement nettoyés, et restaurés au "jir arbi" (oxyde de calcium).

Durant cette festivité, les mélodies de chants liturgiques "mouldia" (chantant les louanges du prophète) sèment la joie au sein de la savoureuse Médina et en attendant l'événement, les souks sont ornés par des guirlandes multi-couleurs.

Les Tunisiens demeurent attachés à leurs coutumes ancestrales et continuent de fêter le mouled avec une exaltation incomparable. 

Depuis ce soir et jusqu'à demain matin toutes les familles préparent la fameuse "assida" traditionnelle "Bidha" (blanche) avec du sucre, du miel, du beurre ou de l'huile d'olive ou bien une somptueuse "assida" aux "Zgougou" (aux pins d’Alep) ou aux Boufrioua (aux Noisettes), avec une couche de crème anglaise et garni de fruits secs. 

Les fiancés s'échangent les visites familiales pour se souhaiter bonne fête et pour s'offrir des cadeaux de mariage dit le "moussem".

Joyeux Mouled -I




« Je suis la Miséricorde offerte »

A la mémoire du prophète (psl), un auguste personnage, qui a joué un rôle inédit dans l’histoire de l’humanité. 

Il est celui qui a su transformer par son comportement et par ses enseignements, de simples tribus patriarcales qui s’entre-tuaient en une société fraternelle où régnait plus d’égalité, plus d’amour, de la compassion, une paix relative, de la cohésion et de la solidarité.

Naissance de l'enfant Mohamed (psl)

Sur l’enseignement du prophète et à l’exemple de sa douceur et de sa Miséricorde, il nous faut perfectionner notre perception du message, réformer et reformer la communauté musulmane, en perte de repères. Le Prophète (psl) nous a légué un héritage spirituel considérable, qui demande que d'être relu avec des yeux éclairés, de la patience, de la clémence et une intelligence du cœur, impliquant des connaissances, des savoirs et une grande ouverture d’esprit. Il nous appartient d’être les dignes héritiers du Prophète et de continuer son œuvre de paix et de justice au diapason d'une maturité et d'une modernité de humanité du 21ème siècle.
Ô Prophète ! Tu nous manques énormément. Tu es, certes, omniprésent dans les cœurs mais l’ignorance de la majorité les empêches de voir ton message ! 
Au début était la lumière, la liberté, les sciences, la spiritualité, la philosophie, la culture, l'art, l'amour, la grandeur, la beauté ... puis sont venus la rigidité, la soumission, la superficialité, la laideur,  le concentré de la sauvagerie, le culte de la peur et de la mort, menée par des bandits de grands chemins, incultes et ignorants soutenus par des faux érudits limités et enclavés ainsi que par des imposteurs interprètes sublimés par la parole, aveuglés par l'obscurantisme et par l'ignorance. 

Que savent ces incultes, ces naïfs apprentis politiciens cyniques adeptes d'Ibn Hanbal, d'Ibn Taymia et d'Ibn Abdelwahab et aux mieux ces traditionalistes, islamistes, salafistes adepte d'une translucidité, à l'ombre de la lumière du savoir et de la science éclairé ... ce sont les pires ennemis de l'islam, ignorant les apports d’une longue liste de penseurs et de rationalistes "musulmans" !!! Ceux là même qui s’érigent aujourd'hui contre l'apport de la lumière de ces penseurs, endoctrinent les masses et prouvent qu’ils sont en décalage total avec l’évolution de l'humanité, les valeurs et les droits Humains, le temps et du monde en général ...

Que Dieu remplisse nos cœurs de lumière, de sagesse, de justice, de douceur, d'altruisme afin que nous puissions porter le message d'humanité et rayonner par un esprit libre, moderne et innovant ainsi que des valeurs humanistes... le tout, sans complexe ni crispation et avec une miséricorde infinie. 

jeudi 1 janvier 2015

L'origines païennes de la Saint Sylvestre ! ... l'antiquité conditionne encore notre modernité...


Appelée aussi réveillon du Jour de l'an, la Saint-Sylvestre est fêtée dans la plupart des pays occidentaux à l'occasion de l'arrivée du Nouvel An. et même chez d'autres.... Certains même le font hypocritement en tenant à préciser lors de leurs vœux qu'il ne s'agit pas du jour de l'an ...mais du jour de l'an administratif !!!

Les origines de la Saint-Sylvestre, n'ont aucun rapport avec le saint Sylvestre 1er (pape de 314 à 355). Cette fête existait bien avant que saint Sylvestre Ier ne devienne pape.

Les origines de la Saint-Sylvestre sont multiples et se perdent dans la nuit des temps. Les origines païennes se sont mélangées aux origines religieuses en drainant l'ensemble des croyances populaires et religieuses liées au solstice d'hiver et à la fin des saturnales dont on a parlé la dernière fois.
A l’occasion, dans la Rome antique on s'échangeait des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année et ce, une dizaine de jours après les saturnales. Les romains organisaient des échanges de vœux à l'occasion de copieux repas qui s'accompagnaient des offrandes de rameaux verts et de confiserie. Cette période de fête était clôturée par les jeux du cirque mais il ne s’agissait pas d'un jour de l’an à l’époque, car le premier jour de l’année était fixé au 1er mars, mois très important à Rome car associé au dieu de la guerre.


Le mois de janvier comme d’ailleurs le mois de février n’est pas aussi ancien que les autres mois de l’année. En effet, le calendrier romain primitif commençait en mars et se terminait en décembre ( soit 10 mois dont l’appellation des 4 derniers mois l’atteste : septem , octo, novem, decem (7,8,9 et 10 en latin) . Janvier et février n’existaient tout simplement pas, parce qu’on ne comptait pas les jours durant l’hiver !!! Puis ils ajoutèrent les deux mois à la fin du calendrier peu après (VIIe siècle av. J.‑C.), mais dans l’ordre inverse de celui d’aujourd’hui : le mois de février précédait le mois de janvier. Ce n’est que deux siècles et demi plus tard, lors de l’adoption du calendrier républicain (vers 450 av. J.‑C.), que janvier précédera définitivement février.


Il est donc évident que jusqu'à l'empereur romain Jules César, la fête célébrant la fin d'année n'était pas une date fixe, à l'époque romaine, la fête se déroulait généralement en février. En 46 avant J.C., Jules César décide d’adopter le calendrier solaire, dit "julien" (du nom de l'empereur). Il instaure le Jour de l'An. Cette première journée de l'année est alors dédiée au dieu Janus (qui a donné son nom au mois de janvier), le dieu païen du commencement et des passages et dont l’attribut, la clé, symbolisait l’ouverture et la fermeture des événements. 

Janus avait la particularité de posséder deux visages, l’un tourné vers le commencement et l’autre vers la fin. Certains affirment que son rôle de portier suggère un lien avec Janua, nom de la porte d’entrée en latin classique (qui a donné l’anglais janitor : le concierge ou le portier). D’autres voient plutôt dans Janus un ancien Dianus, correspondant masculin de Diana, déesse romaine de la chasse et de la lune.

vendredi 1 août 2014

Aôut ou sextilis (mensis) !!! Un homage extratemporaire à l'empereur Auguste l


A ceux qui partent en congé au mois Août et aux autres dont le devoir les maintient en fonction !



À l’origine, le mois d’août s’appelait simplement sextilis (mensis), c’est-à-dire sixième mois de l’année romaine, qui débutait à l’époque en mars. En l’an 8 av. J.-C., le sénat de Rome décréta qu’on donnerait désormais à ce mois le nom d’Auguste afin d’immortaliser le premier empereur romain, vainqueur de Marc Antoine et de Cléopâtre. Une décision similaire avait, une quarantaine d’années plus tôt, attribué le nom de son grand-oncle et père adoptif, Jules César, au mois de juillet. La numérotation romaine des mois suivants s’est conservée jusqu’à nos jours : septembre (7), octobre (8), novembre (9) et décembre (10), même si le début de l’année avait été reculé à janvier bien avant l’époque de César.


Pour qu’Auguste ne se sente pas diminué par rapport à son père adoptif, dont le mois en comptait trente-et-un, c'est l'empereur Auguste lui même qui décida de rajouter un jour au mois d'août et c'est le sénat qui l'a décrété !!! Août n’en comptait que trente jours !!! On compensa cet ajout en retranchant un jour au mois de février, auparavant de vingt-neuf jours. De plus, pour éviter que trois mois consécutifs (juillet, aout, septembre) soient longs, on transféra le trente-et-unième jour du mois de septembre au mois d’octobre et celui du mois de novembre au mois de décembre. D'où l’on voit que la répartition des jours de nos mois tient moins à la logique astronomique qu’à la susceptibilité impériale !


L’empereur Auguste aurait du mal à se reconnaître dans le nom français du mois d’août. En effet, contrairement à son parent agosto (espagnol et italien), ou, encore mieux, à August (anglais et allemand), le mot août a subi une usure phonétique extrême qui le rend méconnaissable par rapport à son étymon latin augustus.


Et quid de la signification d'auguste !!


L’adjectif latin augustus provient du latin augere ‘augmenter’, d’où viennent les mots français augmenter et augure, c’est-à-dire « celui qui interprète des présages favorisant l’accroissement d’une entreprise ». À partir de cette notion de grandeur, augustus a développé les sens ‘vénérable’, ‘majestueux’ et ‘sacré’. Jusque-là réservé aux dieux, le titre augustus est attribué par le sénat au premier empereur romain, Octave, l’héritier de Jules César. Il sera adopté par la suite par divers souverains. On rencontre le correspondant français auguste dans son emploi honorifique dès l’ancien français, dans le sens de ‘vénérable’.


Comme à chaque 1er sextilis augustus, je vous souhaite à toutes et tous un bon augure de prospérité, de bien-être et toute la majesté de la réussite !!!

samedi 21 juin 2014

Moi je célèbre le 2828e anniversaire de la naissance de Carthage. et toi ?



"Par leur puissance, ils égalèrent les Grecs ; par leur richesse, les Perses. "- Appien-

La date de la fondation de Carthage par Elissa - Didon, a toujours fait l’objet d’un débat, non seulement durant l’Antiquité mais encore de nos jours. Deux traditions antiques se sont affrontées : alors que une tradition légendaire reprise par Appien plaçait la naissance de Carthage aux alentours de la guerre de Troie, une autre, la plus diffusée, la situait en 814 av. J.-C. 

Ainsi d'après les calculs d'Ératosthène, la prise de Troie par les Achéens a lieu dans la nuit du 11 au 12 juin 1184 av. J.-C. lors d'une éclipse solaires ! la civilisation phénicienne n'émerge que durant la première phase de l'âge du fer (v. 1200-1000 av. J.-C.) et la fondation de Carthage même en tant que comptoir ne peu être que postérieur à Utique, réputée comme l'une des plus anciennes villes de la Méditerranée occidentale. (Selon Pline l'Ancien, Aristote et Velleius Paterculus, la ville d'Utique est fondée en 1101 av. J.-C). néanmoins les liens entre les civilisations sont là, bien que les frontières entre les mythologies et l'histoire sont particulièrement poreuses !!!

Une civilisation Carthaginoise (Punique) a vu le jour depuis lors, résultant d'un mixe, d'une alchimie et d'un mélange de la culture autochtone, constituée par les Berbères en Afrique -tantôt appelée libyque, d'autres fois numide-, et de la culture qu’apportèrent avec eux les phéniciens.
Le prince troyen Enée à la cour de la reine fondatrice de Carthage Elissa Didon.
Une rencontre entre le prince troyen Enée et la reine fondatrice de Carthage est une belle preuve du lien entre les civilisations méditerranéennes ! Troie a vécu à Carthage mais a choisi finalement de créer Rome ou plus exactement c'est ce que a choisi pour elle Virgile dans l'Énéide  ... une rencontre et une destignée entre les mains d'Héra et d'Hermès !!!

c'est ainsi qu'Énée, issu du sang des rois de Troie, fils d'Anchise et d’Aphrodite, petit-fils d'Assaracus, fut élevé par le fameux centaure Chiron, comme s'il eût été un prince de la Grèce. Il apprit de lui tous les exercices qui peuvent contribuer à former un héros. Après avoir pris les leçons de cet habile maître, il épousa Créüse, fille de Priam.

Lorsque Pâris eut enlevé Hélène, Énée prédit les tristes suites de cette violation de l'hospitalité, et lui conseilla de rendre celle qui devait causer la perte de sa patrie. 

Énée est un redoutable héros troyen. Dans la nuit où Troie succomba, il essaye vaillamment d'arrêter et de repousser les ennemis dans les rues de la ville ; mais, débordé par le nombre, et voyant que tout est perdu sans espoir, il charge sur son dos son père Anchise, avec ses dieux pénates, et, tenant son fils Ascagne par la main, il se retire sur le mont Ida avec ce qu'il a pu réunir de Troyens, entre autres le vieil Alétès, Ilionée, Abas, Oronte et un ami, le fidèle Achate. Dans cette fuite précipitée, il perdit sa femme Créüse.

Il revint sur ses pas dans l'espérance de la retrouver; mais elle lui apparut comme une ombre, et lui révéla qu'elle avait été enlevée par la déesse Cybèle.

Après avoir construit une flotte de vingt vaisseaux et côtoyé la Thrace, une partie de la Grèce, il relâcha en Épire, où il trouva Hélénus qui lui prédit la suite de ses épreuves. Puis il remit à la voile, essuya plusieurs tempêtes, aborda en Afrique et fut reçu à Carthage par Didon, qu’Aphrodite disposa en sa faveur.

Aimé de cette princesse, le héros s'oublia quelque temps dans les plaisirs de sa cour ; mais Hermès vint l'arracher à ce piège que la haine d’Héra avait tendu à sa gloire ; et de la Sicile où l'appelait la célébration des jeux funèbres en l'honneur d'Anchise mort dans cette île l'année précédente, il arriva en Italie, consulta la sibylle de Cumes, descendit aux Enfers, vit dans les Champs Elysées les héros troyens et son père dont il apprit sa destinée et celle de sa postérité.

Revenu des Enfers, il vint en Italie camper sur les bords du Tibre où Cybèle changea ses vaisseaux en nymphes. Là, l'accomplissement de plusieurs oracles l'avertit que ses courses étaient terminées.

Latinus, roi du pays, l'accueillit favorablement; mais la violence de Turnus et des Rutules rompit la paix qui venait d'être jurée, et entraîna le vieux monarque dans une guerre qui finit par la mort de Turnus. Énée, après l'avoir tué en combat singulier, épousa Lavinie, fille de Latinus, et fonda la ville de Lavinium, que les Romains regardaient comme le berceau de leur empire.

Après quatre années d'un règne paisible, les Rutules, ligués avec les Étrusques, recommencèrent la guerre. Il se livra une sanglante bataille à la suite de laquelle Énée disparut, noyé, dit-on, dans le Numicius, cours d'eau qui se jette dans la mer Tyrrhénienne. Il avait trente-huit ans.

Mais, cette fin ne paraissant pas digne d'un tel héros, on prétendit et l'on publia qu’Aphrodite, sa mère, l'avait enlevé au ciel, après avoir lavé son corps dans les eaux du petit fleuve. On lui éleva un monument sur les bords du Numicius, et les Romains l'honorèrent sous le nom de Jupiter Indigète.

samedi 14 juin 2014

Les Gémeaux... Castor et Pollux !

A mes amis, natifs du signe des gémeaux :

Zeus, l’éternel cœur d’artichaut, tombe amoureux de la reine de Sparte la gracieuse Léda. Pour la séduire il se transforme en un cygne éblouissant, et par ruse il s’unit à elle.
La même nuit la reine s’unit à son époux, le Roi Tyndare. Plus tard naissent 4 jumeaux qui éclosent d’un bel œuf orangé. En premier naissent Castor et Clytemnestre, les deux enfants du Roi, puis Pollux et la belle Hélène, les enfants de Zeus.

La radieuse Hélène, fille de Zeus, fut à l’origine de la guerre de Troie. Clytemnestre, sa sœur, fit assassiner son époux Agamemnon, qu’elle croyait coupable du sacrifice de leur fille Iphigénie. Les fils d’Agamemnon, Electre et Oreste vengèrent ensuite leur père.
Quant aux deux garçons, Pollux était le lutteur adroit et vigoureux et Castor, le guerrier habile à dompter les chevaux qui forma Héraclès au combat. Tous deux montent de magnifiques chevaux blancs, qui leur ont été donnés par Neptune, ou par Mercure ou par Junon. Les noms de ces coursiers sont Xanthos et Balios. Quelquefois ils sont attelés à un magnifique char d'or. 
Les statuts de Castor et Pollux devant le palais du Sénat Italien -Place du Capitole-
Castor et Pollux, s’aimaient tellement qu’ils ne pouvaient jamais se quitter. Lorsque Castor, qui était mortel, mourut au combat, son frère, Pollux fut inconsolable, il demanda à Zeus, son père, de partager son immortalité avec son frère. Zeus, qui finalement était un père au cœur tendre, permit aux 2 garçons de se rejoindre en passant la moitié de leur temps dans le royaume des morts du Dieu Hadés, et l'autre moitié dans l'Olympe, royaume des Dieux.

lundi 2 juin 2014

Yunyou est là et c'est le début de l'été !



Yunyou correspond à Juin qui était le 4éme mois du calendrier romain à l’époque antique.

Son nom, aussi bien chez nous (calendrier Tunisien agraire dit ajmi), que chez les Romains vient du latin junius, donné, selon Ovide, en l’honneur de la déesse romaine Junon. 

Dans la mythologie romaine, Junon, en latin Juno, est la reine des dieux. C'est la protectrice de la femme, de la fécondité, du couple et du mariage légitime. On l'attribue aussi à la lumière. Elle pouvait donner aux hommes ou aux animaux le don de prophétiser. Fille de Rhéa et de Saturne (Cronos), elle est à la fois sœur et épouse de Jupiter. Ses attributs sont le paon, un sceptre surmonté d'un coucou et une grenade, symbole de l'amour conjugal, le lys et la vache. Elle est assimilée à l'Héra des Grecs.

Elle symbolise le mariage lorsqu'elle est représentée recouverte de voiles, et elle est associée à la fécondité lorsqu'elle en tient l'emblème: la pomme de grenade.


dimanche 18 mai 2014

Brazzaville le retour !


En route vers Brazzaville, avec la RAM via Casa ! 


Arrivée à 4H du mat au Ledger (ex-méridien) une veille connaissance !!!