En Tunisie, le 12 mai 1881, Roustan imposa au roi de la régence de Tunisie (le Bey) un traité de protectorat, signé au palais du Bardo.
Ci-haut, une photo immortalisant l'humiliation du Bey et du gouvernement obligés à attendre Roustan à l'entrée du palais du Bardo ce 12 mai 1881, jour de la signature du traité : au centre le roi (Bey) de l'époque Mohamed Es-Sadok Bey entouré de : Mustapha Ben Ismaïl, Premier ministre ; Mohammed Khaznadar, Ministre d’Etat ; Mohammed El Aziz Bouattour, Ministre de la Plume (de l’Intérieur) ; le Général Ahmed Zarrouk, Ministre de la Marine ; le Général Mohammed Bachouche, Directeur des Affaires Etrangères ;le Général Elias Mussali, Interprète du Bey ; le Général Hamida Ben Ayed, fermier général (ministre de l'agriculture); le Général Mohammed El Arbi Zarrouk, Président de la Municipalité (de la ville de Tunis) ; Mahmoud Boukhriss, Kahia du Ministre de la Plume ; Mustapha Radhouane, Chef de Service à la commission financière, Taïeb Boussen, Chef de section aux Affaires Etrangères; Youssef Djaït, Chef de section à la Justice; Béchir Belkhodja, Chef de la Section d’Etat et d'autres dignitaires de la régence.
Le texte du traité contraignait le bey à abandonner la quasi-totalité de ses pouvoirs au résident général de France, particulièrement dans les domaines des affaires étrangères, de la défense et de la réforme de l’administration.
L’intervention de la flotte française, le 11 juillet 1881, qui bombarda et prit Sfax, d’une part, et d’autre part, par les troupes terrestres qui s’emparèrent de Kairouan (26 octobre) et de Gafsa (19 novembre) ainsi que la convention de la Marsa, du 8 juin 1883, ont confirmé sur le terrain et dans le texte, le pouvoir de la France et de son résident général.
Déjà, les Tunisiens présents au congrès de Berlin (1878), ont tout compris des ambitions de la France qui souhaitait s’assurer le contrôle de la Tunisie pour protéger la sécurité de l’Algérie et qui obtint l’accord tacite de l’Angleterre et de Bismarck, lequel espérait détourner les Français de leur obsession concernant l’Alsace-Lorraine en encourageant leur ambition coloniale... les grands perdant été les tunisiens (à droite) mais aussi les Italiens (à gauche) dont l'ambition fut contenu toujours par le puissant Bismarck avec le cautionnement des Anglais la France fut la grande gagnante.
Et si on remonte plus dans le temps des la première moitié du 19ème, tout ceci, n'est que les conséquences de la détérioration des finances beylicales .qui étaient au bord de la banqueroute !!! c'est ce qui a été à l'origine de l'imposition à la Tunisie par les Français, Anglais et Italiens de la tutelle de commission financière internationale !!! ... L'histoire est-elle un éternel recommencement ?
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