Ceux d’entre nous qui ont vécu l’expatriation ont pu avoir l’occasion de développer certaines qualités qu'on qualifie aujourd’hui d’intelligence culturelle.
En effet, cette dimension culturelle est si puissante qu’elle influence directement notre cadre de référence et la façon dont nous percevons le monde. Ainsi, les actes, les gestes, les tonalités de voix, les mots utilisés, les détails comportementaux font entièrement partie de la dimension culturelle. Ils sont soumis à différentes interprétations, selon la culture d'origine et les traits de caractère personnels certes, mais aussi selon la capacité d’intégration des cultures auxquelles nous avons été initiés et notre capacité d'adaptation, inconsciente, à leurs divers codes. Cette capacité, fréquemment développée par les personnes ayant eu l'opportunité d'être en contact avec des cultures différentes est appelée l’intelligence culturelle. Elle se démontre chez les expatriés ayant une aptitude pour, au travers de tous leurs sens, interpréter les éléments de communication non verbaux inconnus et ce, de la même façon qu’une personne de cette culture le ferait. L’intelligence culturelle présente des points communs avec l’intelligence émotionnelle et notamment comme le dit les psychologues au travers d’« une propension à suspendre le jugement—penser avant d’agir. »
Cette capacité est un atout important et souvent nécessaire pour réussir le développement à l’international, mais elle l’est aussi nécessaire pour s'intégrer et des fois même se réintégrer au sein des entreprises et de leurs différentes structures fonctionnelles ou opérationnelles, qui peuvent se distinguer par des micro cultures et des codes propres et si différents d'une structure à l'autre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire