jeudi 11 avril 2013

Le serpent qui se mord la queue !



Risque de Credit Crunch, récession ou presque et inflation galopante combinés à une incertitude politique ! Oui, il s'agit bel et bien d'une sombre perspective qui a déjà conduit les agences de notation à dégrader à maintes reprises la note de la Tunisie et la notation de 5 banques ! L'économie Tunisienne aux yeux des agences de notation est même placée sous une perspective négative.


Selon certains analystes le pays risque de s’enfoncer dans la crise sociale dans un nouveau bras de force entre le gouvernement d'un coté et les syndicats et la société civile de l'autre. Globalement, le chômage s'aggravera avec plus d'austérité et des ajustements budgétaires porteurs de plus d'inégalités. Les politiques d'assainissement des finances publiques feront baisser les dépenses dites de redistribution et auront des conséquences néfastes. Avec le resserrement du crédit, les banques ne prêteront presque plus aux PME, sans que ce ne sera à des taux prohibitifs ! et ce, en plus de leurs crises de liquidité et de solvabilité et face à l'augmentation des défaillances. 


C'est le serpent qui se mord la queue : les banques n'auront plus confiance en leurs clients , elles prêteront de moins en moins, ce qui fera augmenter les faillites d'entreprises et renforce encore plus la méfiance des banques. Idem pour les clients particuliers, les prêts immobiliers résidentiels et la consommation de biens et services !

Alors mes amis économistes, financiers, sociologues, politiciens et politologues, imaginons ensembles des solutions à cette crise qui s'annonce gravissime et sans précédent, aussi bien pour notre pays, que pour la cohésion de notre société !

Abderrahmen BEN ABDELKADER

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